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Message par axoulavache Lun 8 Juin - 18:42

Slt
Alors, je vous propose de mettre en ligne, sur le forum, les exposés faits sur Bérénice, sachant que le descriptif des lectures que l'on aura au BAC stipule que l'on a fait les exposés...
Pour que chacun sache de quoi il retourne, je vous propose que chaque groupe mette son travail, afin que chacun soit au même niveau et que l'on puisse répondre correctement aux questions d'entretien !!!

Voilà, j'attends de vos nouvelles...

Je mettrai le mien un peu plus tard (je ne l'ai pas sur cet ordi)

Moi... le retour
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Message par BlackSuga Ven 12 Juin - 9:24

Jean
Racine naît un an après Louis XIV, le 22 décembre 1639 alors que Corneille a trente-trois ans et Molière, dix-sept. En 1643, il se retrouve orphelin et sa sœur, entrée à Port-Royal, est devenue abbesse. Il est recueilli par son grand-père maternel et bénéficie gracieusement des Petites-Ecoles de l'abbaye. En 1653, il entre au Collège de Beauvais et de retour dans le foyer janséniste, il y recevra des cours de grec. Malgré les reproches de sa sœur, il fréquente les gens de lettres : La Fontaine, puis Boileau et Molière. A partir de 1667, il donne ses meilleures pièces et reçoit une pension royale. Dix ans plus tard, il devient, avec Boileau, historiographe du roi, au grand scandale de certains, Mme de Sévigné en tête. Ses pièces Esther et Athalie, jouées à Saint-Cyr, obtiennent un grand succès mondain. En 1694, Racine se rapproche de Port-Royal et entreprend des négociations en faveur de l'abbaye.


Andromaque, Phèdre, Bérénice ... les grandes tragédies de Jean Racine ont marqué l'histoire de la littérature française.

Il meurt, rue des Marais, le 7 janvier 1699 et selon son désir, est inhumé à Port-Royal des Champs. Le cimetière sera détruit, comme l'abbaye, en 1709, par ordre du roi. Le 2 décembre 1711, les restes du poète sont à nouveau inhumés à Saint-Etienne-du-Mont.

Enfin, Racine est un poète tragique français considéré, à l'égal de son aîné Pierre Corneille comme l’un des deux plus grands dramaturges classiques français.




Relations
avec Port-Royal, Corneille et Molière



C'est peut-être à Molière que la France doit Racine. Celui-ci engagea le jeune Racine, qui sortait de Port-Royal, à travailler pour le théâtre dès l'âge de dix-neuf ans. Il lui fit composer la tragédie Théagène et Chariclée ; et quoique cette pièce fût trop faible pour être jouée, il fit présent au jeune auteur de cent louis, et lui donna le plan des Frères ennemis.

Molière, de dix-sept ans l’aîné de Racine, accueille et monte sa première tragédie Thébaïde en 1664.

Aussitôt Sainte-Thècle, la tante de Racine lui envoie sa malédiction : « J’ai appris avec douleur que vous fréquentiez plus que jamais des gens dont le nom est abominable à toutes les personnes qui ont tant soit peu de piété, et avec raison, puisqu’on leur interdit l’entrée de l’Église et la communion des fidèles, même à la mort ». La rupture avec Port-Royal est presque arrivée à terme.
Le poète se lit d'amitié avec De La Fontaine et Boileau.

A partir des années 1660, il est l'étoile montante du théâtre français.

En 1666, il rompt avec Port-Royal, en répondant violemment aux jansénistes, qui lui reprochaient son théâtre profane et ses moeurs, par deux pamphlets. Ses intrigues misent davantage sur le sentiment et apparaissent moins héroïques et plus humaines que celles de Corneille. C'est de cette opposition que naîtra une rivalité avec Corneille.
La comparaison avec Racine tournera au désavantage de Corneille lorsque les deux auteurs produiront presque simultanément, sur le même sujet, Bérénice (Racine) et Tite et Bérénice (Corneille).
Racine semble avoir choisi le thème de la séparation de Titus et de Bérénice pour concurrencer Corneille. Cependant, certains disent que ce serait Henriette d'Angleterre qui aurait demandé aux deux auteurs de préparer cette pièce simultanément.

Bérénice
de Racine rencontre un vif succès auprès du public et éclipse de ce fait la pièce de Corneille.


La Bruyère a dit au sujet
de Corneille et Racine :

"Racine peint les hommes
tels qu'ils sont et Corneille tels qu'ils devraient être."


Il fait répéter sa tragédie Alexandre, à la fois chez Molière et à l’Hôtel de Bourgogne. Il donne sa préférence à ce dernier théâtre auquel il aura désormais recours la majeure partie du temps, sans aucun égard pour Molière qui lui avait fait faire ses premiers pas.

La rivalité est fréquente chez Racine, avec Corneille entre autre, mais aussi avec l'abbé Boyer à propos des pièces La Thébaïde (Racine) et Thébaïde (l'abbé Boyer). Il en est de même avec l'Ihphigénie de Racine et celle de Leclerc et Coras.

Racine avait aussi pour habituer de débaucher des comédiens.
C'est ainsi qu'en 1667, Racine enlève à Molière l’une de ses meilleures actrices, Thérèse du Parc pour lui offrir le rôle phare de son Andromaque présentée à l’Hôtel de Bourgogne et qui remporte un immense succès. Cette femme deviendra sa maîtresse et mourra en faisant une mauvaise couche quelques temps plus tard.





La
reconnaissance de Racine



Son premier véritable triomphe est Andromaque, qui fait pleurer avec délectation mondains et courtisans en 1667. Au faîte de sa gloire, il entreprend même de rivaliser avec Molière avec sa comédie Les Plaideurs en
1668
.


Alors que Corneille commence à passer de mode, il s'impose sur son terrain avec deux pièces dont le sujet est emprunté à l'histoire romaine, Britannicus en 1669 et Bérénice en 1670, qui l'emporte dans le cœur du public sur la pièce rivale,Tite et Bérénice. Suivent Bajazet, orientale et sanglante, en 1672, les rebondissements de Mithridate en 1673, Iphigénie en Aulide en 1674. Les préfaces de ces pièces montrent à quel point Racine est soucieux d'explorer les virtualités du genre et de justifier ses choix esthétiques.

Racine, tout comme Lully ou Boileau, est un artiste privilégié par le roi. En effet, Louis XIV s'étant engagé à
faire de la France le royaume le plus prestigieux, il se fait mécène de plusieurs artistes dont Jean Racine.

Le dramaturge possède une très grande capacité à s'adapter aux demandes et aux attentes. C'est ainsi qu'il parviendra à toujours être un des auteurs préférés du Roi-Soleil et de Colbert.


Cependant, sa carrière est marquée par de nombreux conflits avec différents critiques, journalistes et auteurs. Systématiquement, ses pièces sont attaquées par la presse ou les théoriciens malgré l'avis du public, en général favorable.

C'est via ses préfaces qu'il répond à ses adversaires. Il considère qu'il se doit de se défendre car injustement attaqué et rédige ainsi des préfaces cinglantes à l'intention de ses détracteurs.

Phèdre est jugée immorale et Racine subit les attaques du duc de Nevers avec notamment "l'Affaire
des sonnets" où les amis de Boileau et de Racine s'opposent au duc en rédigeant des sonnets comportant tout le temps les mêmes rimes. Cet affrontement créera une véritable rivalité entre les amis et les ennemis du dramaturge (menaces, injures, calomnies ...). L'intervention du frère du roi fut nécessaire.


La querelle qu'a provoquée Phèdre semble avoir un rapport avec la décision de Racine de prendre ses distances avec le théâtre. Il est nommé (à l'instar de Boileau) historiographe du roi. Durant cette même époque, il se réconcilie avec Port-Royal. Ses deux dernières pièces sont des tragédies bibliques, commandées par l'épouse du roi, Mme de Maintenon.

Racine peut être considéré comme étant libertin du fait du nombre d'aventures qu'on lui attribue (environ une vingtaine de maîtresses et une quinzaine d'enfants illégitimes).


Racine est donc un personnage doté de plusieurs facettes : d'abord éduqué dans la religion janséniste, celui-ci va peu à peu se séparer de son collège afin de se donner au théâtre avant de finalement revenir à
ses racines religieuses qui ont teinté ses oeuvres. Ses oeuvres, inscrites dans l'histoire du théâtre classique,
furent très largement critiquées par les hommes de lettres à défaut de subir les critiques du public. Ce
dramaturge controversé de part son oeuvre et de part ses moeurs entretint des relations tendues avec quelques intellectuels de son époque auquel il ne manqua jamais de répondre avec ferve.



Lexique :


L'Hotel Bourgogne, situé à Paris, était un théâtre où étaient jouées des pièces profanes et célèbre pour ses représentations des pièces de Corneille et de Racine.


Le jansénisme est une doctrine austère et pessimiste : les hommes seraient soumis au destin, fixé par Dieu, ne pourraient jamais s'en défaire et ne sauraient jamais les intentions de leur Créateur.[/size]

Sources : Bérénice,
www.fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Racine,
www.alalettre.com/racine-bio
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Message par axoulavache Sam 13 Juin - 11:20

Merci Laura...


Les personnages dans Bérénice


Bérénice
est une tragédie parue en 1670, en 5 actes et en alexandrins, de Jean Racine, célèbre dramaturge classique français du XVIIème siècle.
Cette pièce retrace un amour compromis : Titus aime et est aimé de Bérénice, dont Antiochus est amoureux.
Leurs confidents respectifs, Paulin, Phénice et Arsace, les suivent tout au long de leurs déboires amoureux. La suite de Titus, et Rutile, un Romain, clôturent la liste des personnages.
Les personnages principaux, sont, comme le veulent les règles de la tragédie, tous de haut rang. Titus est en effet empereur de Rome, Bérénice reine de Palestine et Antiochus, roi de Comagène.
Tout au long de cet exposé, nous verront quelles sont les caractéristiques des personnages de Bérénice, notamment leur tragique racinien.


L’analyse des personnages acte par acte permettra de mieux dépeindre, à travers leurs actes et comportement, les principaux traits de caractère de chacun d’eux.
Tout d’abord, dans l’acte I, Antiochus, dans ce premier acte, montre deux visages aux spectateurs. Un visage public, de combattant glorieux et courageux ayant risqué sa vie avec l’armée Romaine. Son visage privé contraste cependant avec cette image d’homme fort et sûr de lui, sa vie sentimentale étant un échec. Antiochus a en effet été repoussé par Bérénice cinq ans auparavant et décide de quitter Rome à l’annonce du mariage prochain des deux amants.
Cependant, le personnage d’Antiochus garde son sens de l’honneur et même s’il se résigne à partir, il a le courage de parler une dernière fois de ses sentiments cachés à la Reine, conservant sa dignité en souffrant intérieurement.
Bérénice est convaincue de l’amour de son amant, Titus, et éprouve des sentiments sincères et forts envers celui-ci. Cette femme amoureuse semble aussi orgueilleuse, devenant pour cela froide et hautaine face à Antiochus. Elle est en effet sûre d’elle et de la prévision d’un mariage imminent, passant outre les recommandations de sa confidente Phénice.
Phénice, semble, dès le début, nuancer la prévision optimiste que se fait la Reine, représentant un personnage féminin réaliste, prévoyant dès le début l’évolution du couple et la véracité de l’annonce de mariage.
Arsace, bien qu’obéissant, ne comprend pas la décision d’Antiochus, et lui conseille d’atteindre la gloire, l’honneur, que lui conférerait Titus en le renvoyant en Comagène plutôt que de fuir, ignorant la douleur causée par l’annonce du mariage.
Durant l’acte II, Titus s’exprime enfin, montrant l’ampleur de son amour envers Bérénice, qui semble devenir de plus en plus grand plus la fin inéluctable se rapproche. Il se rend compte de l’évolution à laquelle il a été sujet grâce à sa relation avec Bérénice, qu’il l’a rendu meilleur.
Bérénice, sans céder aucunement à la panique, cherche une explication à l’éloignement et au comportement de Titus, tout comme sa suivante Phénice, qu’il explique lui-même dans une tirade, comme étant une façon de rendre la séparation moins douloureuse.
La Reine, ne se résolvant pas à croire à une séparation proche, interprète ce qu’elle considère être un manque d’attention comme une manifestation du deuil de son père, Vespasien.

Paulin, n’hésite pas à tromper Titus, lui donnant de fausse informations quant à l’opinion populaire, bien qu’il daigne ensuite faire part de la réalité, notamment de la puissance des lois, et l’incite à quitter Bérénice, pensant que les terres données à la Reine compensent la séparation, mettant en avant la gloire et la puissance.
De plus, l’acte III permet de dessiner le caractère d’Antiochus avec plus de précision. Il apparaît comme un homme souffrant, et hésitant, notamment lorsqu’il s’agit de porter une mauvaise nouvelle, celle de la séparation à Bérénice, qui le rejettera.
Antiochus garde cependant sa dignité, il s’efface devant Bérénice, montrant ainsi aux spectateurs la sincérité de sa douleur et de son amour pour celle-ci. Il refuse d’ailleurs de se montrer optimiste comme Arsace quant à l’issue de la situation.
Titus, semble de plus en plus avoir un caractère paradoxal, entre son désir de gloire et son manque de courage face à Bérénice, alors qu’il demande à Antiochus un service, ne remarquant aucunement ma tristesse, ou les réticences de ce dernier.
Bérénice, fidèle à elle-même, refuse toujours de croire à la fin décidée de sa relation avec Titus. Elle refuse de voir la vérité en face et se berce d’illusions. Elle finit par s’emporter contre Antiochus, cachant sa souffrance sous la colère, alors qu’elle semble se rendre compte de la véracité de l’annonce du Roi.
Arsace, fait, lui preuve d’optimisme, alors qu’il prédit à Antiochus un départ avec Bérénice avantageux puis essayant de le convaincre de rester à Rome.
Dans l’acte IV, Titus représente la figura de l’Homme déchiré, ayant des aspirations contradictoires. Il semble plus humain, car souffrant et avouant s’être bercé d’illusions. Il finit par se répéter le mot de la séparation, se disant accepter totalement les reproches de Bérénice.
Cependant, à l’issue de l’acte IV, le spectateur n’est plus face à l’Homme mais face à un empereur sur de ses choix.
Bérénice, quant à elle, semble effectuer un parcours inverse à celui de Titus, passant du statut de Reine, vers celui de simple femme. Elle reste cependant égale à elle-même, défendant jusqu’au bout son désir de mariage, de bonheur partagé avec Titus. Elle semble alors non seulement entêtée, mais aussi tenace, celle ci cherchant de nombreuses stratégies pour parvenir à ses fins. Elle passe effectivement des reproches aux plaintes, de l’évocation du passé à celle de l’avenir, mais aussi du compromis aux menaces.
Elle se révèle affligée et emportée, elle refuse de rester passive, menaçant de se suicider afin de ne pas être séparée de Titus.
Les personnages secondaires sont plus effacés, même Antiochus, qui, porteur de mauvaises nouvelles, n’est pas écouté.
La voix de Rome se retrouve de plus en plus à travers Paulin, qui cherche à tout prix à ce que Titus choisisse la " gloire et l’honneur de l’Etat ".
Enfin, dans l’acte V, Titus présente son destin d’empereur comme une gloire inéluctable et connaît désormais la marche à suivre, son seul souci étant l’état d’esprit dans lequel se trouve Bérénice. Il est sincère et cherche à montre à Bérénice que son amour est véritable et qu’il ne s’est pas joué d’elle, ce qui paraît difficile face au refus de Bérénice d’écouter Titus, l’accablant de reproches. Il cherche ainsi à montrer que la raison politique ne l’emporte pas sur l’amour, mais que cette première alternative qu’il choisi, mettant en avant sa dignité d’Homme politique.
Bérénice fait preuve, depuis le début de la pièce d’une grande ténacité, son évolution semble plus brutale que celle de Titus, bien que celle-ci reste passionnée et impulsive. Elle fait finalement preuve d’une générosité héroïque, sacrifiant son bonheur à l’empereur.
Antiochus est réhabilité par l’acte 5, il ne subit plus l’action, mais contribue maintenant à son évolution, son aveu, dans la scène 7, permet d’infléchir le dénouement. Bien qu’il menace de se suicider, le spectateur pense plus qu’il se pliera à la décision de Titus, les trois personnages servant alors " tous 3 d’exemple à l’Univers ".
Arsace ouvre la scène en montrant son attachement à Antiochus, qu’il veut heureux, lui annonçant d’ailleurs le départ fixé de Bérénice.


Le schéma actanciel de la pièce, nous permettra d’insister sur les relations entre les personnages, montrant les liens et les oppositions, complexes, notamment entre Titus et Bérénice, reliant les différents protagonistes.
Bérénice, dans sa quête de l’amour, est aidée par un Antiochus attentionné et timide, bien que celle-ci cherche à atteindre le mariage avec Titus.
Bérénice, en tant que destinataire solitaire aimée et aimante, fait tout de même face à des opposants, Titus, et son rang d’empereur, Paulin, Rome et ses lois mais aussi Antiochus, rival de Titus.
Titus, lui, est associé à la gloire. La loi romaine le désigne comme empereur, et il est acclamé par le peuple, aidé par Paulin et Antiochus. Cependant, Bérénice, avec son désir de mariage heureux, se retrouve en position d’opposant.
Bérénice et Antiochus sont liés par l’amour de ce denier, solitaire. Son désir d’union est favorisé par l’ambition de Titus et par Arsace, alors qu’il est mis à mal par Bérénice, mais aussi par l’amour de Titus.
Un des liens entre Rome et Titus réside dans la loi contre les reines étrangères, qui cherche la séparation du couple d’amoureux. Bérénice et l’amour de Titus constituent un poids contre l’ambition de Titus, Paulin et Antiochus, mais n’empêchent pas le départ final de la Reine.


En conclusion, Bérénice, dont la raison de vivre est Titus, semble passionnée. Elle est aussi digne et fière et n’accepte pas d’être séparée de Titus, blessée et se sentant trahie à l’évocation de cette éventualité. Elle se montre alors obstinée, tenace tout en étant désespérée en pensant à la dure séparation qui l’attends.
Elle incarne dans l’œuvre la souffrance, mais aussi la fatalité, elle ne décide de rien et ne peut échapper à son destin, même lorsqu’elle décide, en vain, de se donner la mort.
Titus, quant à lui, est caractérisé par la gloire et l’honneur d’un empereur romain et par ses sentiments envers Bérénice ; c’est à dire par le dilemme qui le tiraille. Son amour est en effet profond, inchangé et il se montre tendre envers celle qu’il fait souffrir par ses choix. De plus, tout dépend de lui, l’espoir d’Antiochus, le désespoir de Bérénice ; son seul choix est décisif.
Antiochus est lui, en de simples mots, mélancolique et passif, subissant les décisions.
Le tragique des personnages se retrouve dans l’impuissance, l’échec de ceux-ci, qui sont comme des victimes de la situation et de son évolution.
L’ironie tragique de la pièce - selon laquelle le spectateur comprend que même si les personnages semblent vouloir contrôler leur futur, celui-ci est déjà prédéfini - montre que les personnages sont vraiment soumis à la fatalité.
Bérénice est obligée de se séparer de Titus et d’en subir les conséquences, alors qu’elle aurait souhaité se suicider, elle renonce donc à l’amour, tout comme Antiochus ; Titus, lui, semble obligé de choisir l’Etat, accédant alors à la grandeur d’un héros tragique. Les trois personnages souffrent et font souffrir, même si aucune blessure, aucune mort physiques ne sont à déplorer.
Ces trois personnages, dépeints chacun comme étant exceptionnels, vertueux et ayant une image idéale, vivent, contradictoirement, une journée douloureuse, marquée pour chacun d’un lourd sacrifice, mais contraint d’en accepter l’issue.
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